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L'Histoire des Maldives : la vérité derrière la carte postale

Introduction à l'histoire des maldives


T’as cliqué parce que tu rêves de plages de sable blanc, mais t’as une "flemme" intersidérale de lire un pavé de 2000 mots sur l’histoire des Maldives ? Je te comprends, mon pote.

C’est pour ça que j’ai tout résumé dans cette vidéo aux petits oignons. Lance la vidéo, pose-toi, et laisse-moi tout t’expliquer. 👆

1. Géographie : Un pays plat (mais vraiment très plat)


Bon, si t’es encore là, c’est que soit tu adores la plume de ce blog voyage (merci !), soit tu es un robot de Google qui scanne mon article pour le référencement. Dans les deux cas, bienvenue ! On plonge ensemble dans l’histoire des Maldives.

Avant de parler d'histoire, faut qu'on situe le décor. Les Maldives, c'est 1 200 îles éparpillées au sud de l'Inde, formant une guirlande de 26 atolls (non, je ne ferai pas la blague sur les opticiens, on a dit qu'on relevait le niveau).

Le truc fou ? Le point culminant naturel du pays est à 5,1 mètres. C’est la hauteur d’un lampadaire. Et 80 % du territoire est situé à moins d'un mètre au-dessus de la mer. Autant te dire que quand le GIEC prévoit une montée des eaux de 30 cm d'ici 2050, ça sent le roussi.

Les îles "pas très paradisiaques"

Si tu croyais que tout était bleu turquoise, détrompe-toi. Sur les 1 200 îles :

  • 200 sont habitées par les locaux (les Maldiviens, facile à retenir).
  • 100+ sont des "Resorts" (1 île = 1 hôtel).
  • Et il y a les îles industrielles...

La plus "triste" ? Thilafushi. C’est l’île-poubelle. On y déverse 330 tonnes de déchets par jour. Le tas de détritus atteint 15 mètres de haut, ce qui en fait, ironiquement, le point culminant artificiel du pays. Ouais, ça casse l'ambiance.

2. L’Histoire des Maldives : D’où ça vient ce nom ?


Allez, on attaque le gros morceau : l'Histoire des Maldives. Pourquoi ça s'appelle comme ça ? Deux théories pour briller en société :

  • Sanskrit : Malodheep (guirlande) ou Mal dvipa (mille îles). Ça se tient.
  • Légende : Mahiladipa, qui signifie "Îles des femmes", car des femmes du Sri Lanka s'y seraient installées en premier.

Perso, j'aime bien l'idée de la guirlande d'îles.

Les premiers habitants ? On ne sait pas trop (entre 1500 et 500 av. J.-C.). La légende parle d'un prince indien, Koimala, échoué là avec son épouse, qui serait devenu le premier Sultan.

3. Bouddhisme, Islam et Démons marins


Pendant plus de 1000 ans, les Maldives étaient un royaume bouddhiste. Mais en 1153, tout bascule. Le roi Dhovehi se convertit à l’islam.

Pourquoi ? La légende (encore elle !) raconte qu'un savant venu du Maghreb aurait chassé un démon marin nommé Ranna Maari, qui terrorisait les jeunes femmes. En remerciement, le roi et le peuple ont embrassé l'islam. Depuis, c'est resté la religion d'État.


Le défilé des colons

Comme les Maldives sont super bien placées sur la route des épices, tout le monde voulait sa part du gâteau :

  • Les Portugais (1558) : Ils prennent Malé (la capitale), tuent le sultan et imposent un comptoir. Mais trois frères maldiviens mènent la guérilla et les chassent en 1573.
  • Les Britanniques (1887) : Ils signent un traité de protectorat. En gros : "On vous protège militairement, mais on gère vos affaires étrangères".
  • L’Indépendance (1965) : Bye bye les Anglais. Trois ans plus tard, en 1968, la monarchie est abolie. Bonjour la République des Maldives.

Petit fun fact : À l'époque, la monnaie, c'était les cauris (des petits coquillages). Les Maldives étaient la "banque centrale" de l'Océan Indien grâce à ces coquillages !

4. Le tourisme : Bénédiction ou malédiction ?


L'histoire moderne des Maldives, c'est celle du tourisme. Tout démarre dans les années 70.

  • 1966 : Construction de l'aéroport.
  • 1972 : Premier hôtel "île-ressort" (Kurumba Maldives).
  • 1985 : 120 000 visiteurs. C'est le boom.

Mais attention, c'est à double tranchant. D'un côté, ça rapporte de l'argent. De l'autre, c'est la cata écologique : "Shark feeding" (nourrir les requins pour les touristes, très mauvaise idée), gestion des déchets catastrophique et pendant longtemps, un "apartheid touristique" où l'argent n'allait pas aux locaux.

La bonne nouvelle ? Depuis 2009, les "Guesthouses" sont autorisées sur les îles locales. Ça permet de voyager moins cher et de donner ton argent directement aux habitants (comme moi à Fulidhoo !).

5. Le futur : On coule ou on flotte ?


Face à la montée des eaux, les Maldiviens ne restent pas les bras croisés. Ils sortent l'artillerie lourde en ingénierie :

  • Hulhumalé (La Cité de l'Espoir) : Une île artificielle surélevée à 2 mètres au-dessus de la mer.
  • Maldives Floating City : Un projet de ville flottante qui monte et descend avec l'océan.

Bref, les Maldives, c'est bien plus qu'une carte postale. C'est une histoire riche, des défis écologiques immenses et un peuple résilient.

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